
La sénatrice Nicole Bonnefoy, Présidente de l’ANATEEP, n’ayant pu intervenir au Congrès de la fédération professionnelle pour cause de nomination en tant que rapporteure de la Commission d’enquête sur l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, c’est son secrétaire général Christophe Trébosc qui représentait l’association à l’atelier « Dessine moi les transports scolaires de demain » mercredi 16 octobre 2019. Le Délégué interministériel à la sécurité routière, Émmanuel Barbe, a décrit un secteur sous haute surveillance des pouvoirs publics en soulignant également l’importance de la mobilisation des différents partenaires sur le terrain. Christophe Trébosc a rappelé l’importance d’augmenter le taux de port de la ceinture dans les autocars, en proposant aux transporteurs de relayer la campagne 2019 de l’opération Transport Attitude, centrée cette année sur cette problématique : « Sans ceinture, non au futur » ! Il a insisté sur « l’exigence d’humilité » à avoir en ce domaine, tant le changement des comportements peut parfois apparaître lent. Les bons résultats ne peuvent provenir que de la convergence des initiatives sur le terrain. Mireille Gazin, Présidente de la commission « transports et déplacements » à la Région Grand Est, a présenté la politique mise en œuvre par sa collectivité, avec des annonces fortes : la signature d’une convention de partenariat avec l’ANATEEP sur la sensibilisation des élèves, l’obligation d’accompagnement des élèves de maternelle, avec la prise en charge régionale de 1500€ annuels par agent et le financement de la formation des accompagnateurs. Ingrid Mareschal, Déléguée générale de la FNTV, a souligné, quant à elle, la crise profonde de recrutement des conducteurs, notamment en matière de transport scolaire. Sur la question de l’abaissement de l’âge minimal d’obtention du permis D à 18 ans, les différents intervenants ne s’y sont pas opposés (l’ANATEEP demandant des mesures d’accompagnement) ; seul le Délégué interministériel a fait part de la sensibilité du sujet au regard de la sécurité routière mais a reconnu que « dans un cadre professionnel, il peut être possible de faire confiance à la jeunesse ».